j'adore l'odeur de la friture qui monte
elle parcours un trajet oblique jusque dans la chambre
où j'écris ces mots, dans la douce chaleur de septembre
le monde ment
j'ai soif
je tombe en avant
la brise me caresse mes cheveux sales pourtant lavés trois fois
j'estime l'heure à celle qui indique qu'il faut manger
je n'ai pas peur de me lever pour faire à manger
la bière est froide
le fond de l'air liquide
la tapisserie se rafraichit
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