Je m'étais dit qu'aujourd'hui je te le dirais, mais aujourd'hui encore j'ai travaillé et toi aussi.
Me suis vu soulagé du poids habituel des sentiments -mais encore trop tôt comme à l'habitude des vrais évènements
-je ne m'étais pas vu rentrer chez moi insatisfait de la journée
-je ne suis pas rentré chez moi insatisfait de l'excellente journée
trainé un peu des pieds puis mis le casque sur mes oreilles, en montant dans le tram
ai pu m'asseoir avant que tu t'assieds mais elle s'est assise et un autre sentiment s'est installé
{sa veste glitter argenté est trop belle" -me suis-je dit
tu as pianoté joyeusement sur ton portable en serrant ton sac Marrionaud
le morceau 'Ramzi Prophecy' a joué sur l'iPod et je me suis dit qu'il était très bien ce morceau que je n'écoute jamais en regardant simplement par la fenêtre le côté gauche de mon visage avachi sur mon poing a demi serré soutenant mon menton et ma mélancolie
fixant le vide
mais je t'ai senti très fort
mais j'ai l'habitude de fantasmer
j'espère avoir appris la différence
quand tu m'as senti
un désabus, c'est ce que j'ai post-réfléchi sur ton état
elle a l'air triste
qu'as-tu imaginé?
je t'ai imaginée
rêveuse, m'imaginant
rêver, de ta jolie veste
de tes jolis yeux si joliment maquillés
si tristement imaginés
de ce que tu es
de ce que j'aime imaginer qu'on pense de moi
(c'est quoi ce gamin.il a une casquette bugs bunny.seschaussuressonttaguées.ses cernes sont taguées.
non, je ne sais pas. m'en fous un peu maintenant. l'instant était trop bien. maintenant j'en parle.
maintenant c'est bien aussi. l'oubli, le papier, la bombe, cet ordinateur, cet ordinateur, cet ordinateur,
demain je pleure et après-demain je te dis que je t'aime
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire