vendredi

Donne-Moi Du Chocolat!!

J'aimerais pouvoir te tuer
Crier le manque et l'affection
Flots venus de mon inconscient
Une âme bleue dans l'eau de la mer
J'aimerais pouvoir te tuer
Rêver de toi sur une île
T'existes plus, c'est ça
Je rêve encore
Je rêve encore
Je rêve encore
Je dors encore, c'est ça
J'aimerais pouvoir nager
Mais au fond, tu sais, j'ai peur
J'ai mal au ventre j'ai mal aux dents
Mais je suis tranquille, je vais bien







Nan sérieux ça va
Il faut arrêter cinq minutes on est tous d'accord
On est là, on mange du pain, on nourrit les chiens
Et c'est important de nourrir les chiens, les chiens
Sont nos amis
Ah...


Je suis sur ma barque à moi...
Je pense, je rêve, je continue de rêver
Le sol se lisse... le ciel est parsemé
Et les vers... si joliment chantés
Toujours les vers, si joliment chantés, si joliment chantés
Moi, je glisse... comme une larme sur la glace
Une glace lisse et réverbérée, qui brille
Mais je vis, aussi...

jeudi

Chagrin

Qu'est-ce que t'attends avec un titre pareil ?

Ce jour là
On a tué la vie dans l'oeuf...
On a tué l'amour grandissant

Toujours l'envie, mais je me bats, car je ne suis pas faible
Je suis faible, mais les faibles ne le savent pas
Une fraise ? La pluie ? Des larmes ? Du sang
Des oranges

Sanguines

Les plus belles paroles, les plus belles poésies
De ta bouche je les ais lues, de tes mains je les ais entendues
Et ta beauté est éternelle, mon amour, et ta beauté te fait peur, mon amour
Ta beauté, si dure et si triste, auto-condamnée au regret, auto-condamnée à
La souffrance

Tu aimes

Encore

Tu l'aimes

Encore

Et tu me fais mal, car tu es persuadée
Que tu me fais mal, et tu es enchaînée
J'en ris si fort, un rire transparent, liquide et qui
Éclate au sol, sans un bruit

Excepté mes cris, mes cris de chagrin
Excepté mes cris, mes cris de chagrin

J'aurais tant aimé t'aimer
J'en ris si fort, de t'avoir tant aimée

mardi

YAMETE KUDASAI

STOP
ARRÊTEZ
JE VOUS EN PRIE

pourquoi je suis si triste
pourquoi je suis si amoureux
pourquoi je suis si seul

pourquoi faut-il que je pleure des heures durant
tant et tant que les larmes me font m'éveiller d'un sommeil
si peu reposant

je n'en peux plus
mes yeux implorent le répit
mon cerveau se meurt de détresse

ne suis-je qu'un pion de plus
je ne suis qu'un pion de plus
pourrir... mourir... espérer ?
que dois-je faire je vous en prie

Seigneur

aimer à la mort
mourir d'amour
mon amour se nécrose

dimanche

ah...ah......

cette fois j'ai entendu (la peine)
je ne pourrais pas ne pas...
la prochaine fois je m'en voudrais (j'aime une fille...)

une histoire sans sens (je m'en fiche je suis vivant)

après-midi
elle est belle comme (elle est attachée...)
la lune qui brille le jour
en tirer du sens, oh (du sens)(cette fois je deviens vivant)

déjà là-haut (un échantillon)
détruite en riant un soir
dans du liquide jaune
elle riait de sa mort

elle était déjà morte (je m'en fiche je suis mort)(elle l'a dit...)

les Manuscrits l'avaient prédit

elle était morte (je m'en fiche)
animale... (la vie)
pleurant (j'étais ce mec que je ne suis plus)
c'était moi, c'était moi, c'était moi, c'était moi
maintenant essaye (...)
ah
ah

(ah...ah......)

jeudi

Comment Revoir... Ma Vie (Une Triple-Plus-Nano-Unité de Mesure à L'Échelle de L'Univers Tout Entier)

Tu m'as aimé, tu m'as désiré
Tu m'as fait briller

Pourquoi oublier la douleur la peine
Et l'incompréhension
La distance des apparences séparées par la tolérance

Je ne retiendrai
Que le bonheur, d'être entouré par tes bras
La chaleur qui m'a attendu si longtemps chez toi
La fragilité de nos âmes

Je ne te pleure pas
Je pleure la joie


mardi

La Déprime Tropicale

Sinode des miens
Cruel matin, chien
Où est mon âme, mon roseau
L'objet de mes pensées, dans l'eau
La nuit ne m'emporte pas

Car je suis une pierre
Dure comme le fer
Cachée au fond d'un lac
Qui n'a pas de fond
Pas d'yeux à enlacer
De main à caresser
De creux de l'univers dans lequel
M'endormir

Il pleut sans cesse
Qui eut cru que je me noierai
Dans l'objet de mes pensées, dans l'eau
Venu d'en haut, tombé dans l'eau
Les poumons remplis, chien

samedi

Aim For The Top!


Climb on me
And step on my old old pride
If you dare making of me
Chinese food

Weak days behind
Weak days ahead
Weak weeks no head

This is not what we said
This is how I
Received

You teached me everyday
To kill you everynight
You don't have to sink
You don't have to drown

Water doesn't melt

You cried me everyday
I ran out of my way
For crying all my life
Listening to Dir En Grey

lundi

Cut By A Sharpless Light

Walking around town snow falling down the road leaving footprints
Darkest hour of the night when even drunk people are sleeping or near-awakening
That time when you can hear the most rare and beautiful music coming from the
Few enlightened windows, emanating from the deep, warm unseeable rooms
Busy as always staring carefully listening to the records I carefully chose to listen to
Broad limelight as sharpless ventilator blades keep reminding me she does not
Love me as they spin and spin at a very high velocity so they produce enough air
Fulfilling the space with wide, fresh flows of air
Grown out outcast duck becomes a swan
Singing the most reclusive songs in the most reclusive language
There is nothing beautiful when everything's so majestic, gorgeous, bathed in unlimited splendor
There is nothing beautiful except your tiny little spoiled hand looking for help, in mine
At the crossway of all of those people's lives, I figure myself, once more, waiting
Waiting for what
Waiting for you
To realise
The things I haven't
The things I could'nt bare
The things I try to say
With your own little mouth
Spitting that White Light I need