mercredi

Le sceau éternel des eaux cachées
























En survolant les lumières de la ville
du hublot refroidi de l'appareil
ma vue se trouble quand mon regard défile
plus rien ne m'empêche d'atteindre le sommeil
le ciel constellé semble bien vide
il appelle l'éternité dans laquelle se plonger
elle est n'est plus loin cette sylphide
qui m'invitait à nager, la rejoindre, au loin

les vapeurs froides se rejoignent
enveloppent mes membres engourdis
par les heures de vol qui de tout m'éloignent
même si depuis longtemps déjà je suis parti


ma conscience aperçoit une île
cachant les ultimes lueurs d'un astre fatigué
les eaux troubles paraissent apaisées
le tout se montre trop versatile
mes pas échouent sur un sable jamais foulé
les animaux n'ont pas peur et ont l'air de m'accueillir
les dauphins, les petits singes s'amusent à rire
épuisé au final je finis par m'écrouler


la lumière noire est toujours présente
ma cabine est aussi étrangement constellée
autour de moi je ressent une paix omnisciente
mon âme n'aura donc point connu la tourmente

et mon dos lentement se redresse
ma vue floue ne détecte plus rien
je m'abandonne dans la vapeur des illusions

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