mercredi

La Terre Analogue

mon café est froid, effacé par le vent
pardonné par les géants, au fin fond d'une grotte dans la mer
des centaines de kilomètres loin, loin

dans une étoile
perdue dans le ciel

je suis là, je la vois
elle brille, fort, car elle va périr

donne-moi tes sentiments, ton amour pour les gens
dans la paume de ma main, mes muscles nourris par ton sang
lève le drapeau, car il est temps, temps

dans une étoile
perdue dans le ciel

je suis là, je la vois
si vive et rouge, dans ce ciel tout bleu


pas de nouvelles
pas de nouvelles
ma vie dans une noix, continue de pousser
pas de nouvelles
oh pas, de nouvelles
je brûle les toits, tuant les crécelles
nourrissant la terre, la terre analogue

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