mardi

oruchuban ebichu

quand j’en viens à flipper de mon regard sur les filles,
sur les gens, quand je n’arrive plus à différencier mes interactions
et mes désirs ou fantasmes, mes délires ou fantômes

mes désirs créent-elles? quelles liens?

qui vous êtes, peu importe, tant mieux;
ce que vous me voulez, allez-y, tout est toi
je suis pluriel et je ne vous dois tout alors créez, faites de moi vous,
un golem mort ou vivant mangé par l’amibe



il n’y a de vide
que l’épiphanie du tout
ton visage, mes yeux morts,
immatériel



premier homme
fais de moi un homme
fais-moi machine capable de tuer
de tuer l’immanent ennui du présent
d’embrasser les larmes
d’oublier tout ce qui n’est pas

et pourtant
de mon coeur


je t’écrase 

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